Plateformes Agréées (PA) : ouverture de la période de test par l'AIFE
L’AIFE a ouvert, ce 14 octobre 2025, l’environnement de qualification du Portail Public de Facturation. Une étape clé pour les Plateformes Agréées, qui disposent désormais de trois mois pour réaliser les tests nécessaires à la validation de leur immatriculation.
04 novembre 2025
Un environnement de test encadré par l’AIFE
La réforme de la facturation électronique franchit une étape décisive. Depuis le 14 octobre 2025, l’AIFE (Agence pour l’Informatique Financière de l’État) a ouvert l’environnement de qualification du Portail Public de Facturation (PPF), à destination des Plateformes Agréées (PA), anciennement nommées PDP, en voie d’immatriculation.
Cet environnement vise à garantir la fiabilité des échanges entre les plateformes privées et le PPF, dans un cadre sécurisé et normé. L’objectif est clair : permettre aux acteurs concernés de prouver leur interopérabilité technique, condition obligatoire pour obtenir leur immatriculation officielle.
Les plateformes disposent d’un délai de trois mois, soit jusqu’au 14 janvier 2026, pour mener à bien cette phase de test cruciale.
Les attendus pour les Plateformes Agréées
Durant cette période, les plateformes engagées dans le processus d’immatriculation devront réaliser deux types de tests essentiels :
- Des tests d’interopérabilité entre plateformes agréées, afin de démontrer leur capacité à échanger des factures et des données de manière fluide et sécurisée avec leurs homologues
- Des tests de connexion et d’échange avec le Portail Public de Facturation (PPF), qui représente l’interface de référence pour la transmission des données à l’administration fiscale
Ces tests doivent être documentés de manière rigoureuse. Les plateformes doivent ensuite transmettre leurs comptes rendus de tests à l’administration, selon les modalités définies par l’AIFE. Ce reporting conditionne la suite du processus.
Les plateformes concernées sont invitées à s’assurer que les flux, formats et protocoles utilisés lors des échanges sont conformes aux spécifications techniques publiées par la DGFiP et l’AIFE.
Et après ? Le processus d’immatriculation
Une fois les tests réalisés et les rapports transmis, la balle passe dans le camp du Service d’Immatriculation. Ce dernier dispose d’un délai de deux mois pour analyser les résultats et évaluer la conformité des plateformes.
À l’issue de cette analyse, le Service d’Immatriculation se prononcera sur la validation ou non de l’immatriculation de chaque plateforme.
L’enjeu est de taille : seules les plateformes agréées pourront, à terme, opérer dans le cadre légal de la réforme, en servant d’intermédiaires entre les entreprises et le PPF pour l’émission, la réception et la transmission des factures électroniques.
À retenir : Avec l’ouverture de cette phase de test, les entreprises désirant valider leur immatriculation « Plateforme Agréée » disposent de 3 mois pour prouver leur interopérabilité.